Le débat, s’il est serein au Sénat, l’est beaucoup moins dans la rue, comme vous le savez, alors que notre pays est sous le régime de l’état d’urgence et qu’il organise l’Euro de football. Un palier a été franchi avec la manifestation du 14 juin, d’une violence inégalée – avec des vitrines de banques, des magasins et des abribus endommagés, des voitures brûlées et, bien sûr, l’hôpital Necker victime de dégradations importantes.
À propos des violences à Necker, de nombreuses questions se posent. Les syndicats de policiers ont dénoncé l’absence d’ordres de la part de leur hiérarchie. Est-ce volontairement, monsieur le Premier ministre, que le Gouvernement n’a pas donné de directives et pourquoi ces groupes d’extrême gauche ne sont-ils pas dissous ?