Ces condamnations, ces interpellations et ces gardes à vue n’auraient pas été possibles s’il n’y avait eu des instructions très claires, données de ma part, de procéder à l’interpellation des casseurs. Je le redis donc très calmement et très solennellement devant la représentation nationale : lorsqu’on fait un procès au ministère de l’intérieur – qu’il s’agisse des préfets ou du ministre – en lui reprochant de ne pas procéder à ces interpellations, c’est tout simplement une contrevérité.
Quant à la manifestation de jeudi, elle ne peut pas être organisée – si elle doit l’être – dans des conditions qui permettraient de nouvelles violences. C’est la raison pour laquelle j’ai invité les organisations syndicales – qui étaient ce matin encore chez le préfet de police – à discuter des modalités d’une organisation qui permette de garantir la sécurité. Au terme de ces discussions, je prendrai mes responsabilités en prenant une décision claire.