Monsieur le député, permettez-moi d’abord de me joindre à vos pensées pour rendre hommage à Edgard Pisani : il s’agissait en effet d’un grand résistant, d’un homme d’État et d’un humaniste.
S’agissant des centres de décision, c’est une politique de compétitivité et d’attractivité qui, avec le capital de long terme, fait qu’ils restent en France.
La Compagnie des Alpes, à laquelle nous sommes les uns et les autres attachés, constitue l’un des fleurons de l’économie touristique de notre pays.
De quoi s’agit-il ? D’une volonté de l’entreprise – et non de son actionnaire la Caisse des dépôts et consignations – de se développer à l’international.
Faut-il l’en empêcher ? Non, en aucun cas. C’est d’ailleurs comme cela que la Compagnie des Alpes, demain, sera encore plus forte. Nouer des partenariats avec les grandes économies touristiques, dont la Chine, est une bonne chose.
S’agissant du capital, la Caisse des dépôts et consignations est-elle majoritaire ? Non, elle détient 40 % du capital. Ce qui compte est donc qu’elle reste l’actionnaire de référence : elle le restera. C’est l’engagement qui a été pris.