Ainsi sommes-nous confrontés, dans le Val-de-Marne, au plus grand bouchon d’Europe sur l’autoroute A4A86. Dans le même temps, la ligne A du RER – ligne de transports en commun la plus dense du monde – est saturée. Le Grand Paris Express, quant à lui, sera opératoire en 2022.
La décision de la Ville de Paris va donc asphyxier un département entier de 1,2 million d’habitants. La destruction économique est évaluée à une perte équivalant à plus de 12 000 jours de travail par an. Les risques de pollution atmosphérique – précisément aux particules fines – vont être démultipliés et les temps de transport des habitants vont augmenter de plus de 30 minutes par jour.
Aussi, madame la ministre, nous vous demandons de suspendre immédiatement l’application de cette décision de fermeture des voies sur berges à Paris tant que des solutions de transports alternatifs ne seront pas opérationnelles. Nous vous demandons également d’étendre l’enquête publique à l’ensemble des villes du Val-de-Marne et des arrondissements parisiens.