Et chacun a bien conscience que cette biodiversité est menacée. Le rythme actuel de disparition des espèces animales et végétales est cent à mille fois supérieur au taux naturel d’extinction ! Notre action publique – et ce projet de loi nous y invite – doit viser à lutter contre les facteurs qui menacent la biodiversité. Ces facteurs, bien connus, sont au nombre de cinq : la disparition des habitats – milieux naturels dans lesquels les espèces évoluent –, la surexploitation des ressources, les pollutions, le développement d’espèces exotiques envahissantes et le réchauffement climatique. La biodiversité est un enjeu planétaire, mais également un enjeu qui conditionne notre quotidien : notre santé et la qualité de notre alimentation. Elle représente également un facteur de développement économique. C’est pourquoi l’action publique ne doit pas seulement être défensive, elle doit également favoriser le développement de l’économie de la biodiversité, parce que le génie écologique, c’est de l’emploi durable, non délocalisable et rentable.