Sur le fond, il s’agit de séparer les polices administratives et judiciaires de l’environnement. Cette dernière est convoitée par les chasseurs : ils souhaitent qu’elle soit confiée à l’ONCFS, qui reste hors du périmètre de l’Agence française pour la biodiversité. Mais il est clair que séparer les polices administratives et judiciaires n’a aucun sens, puisque les agents exercent simultanément ces deux polices sur le terrain !
Contrairement à ce que certains ont laissé croire lors de l’examen de ce texte en commission, au moyen d’arguments peu pertinents, les agents de l’ONEMA, l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques, sont parfaitement formés. Ils sont compétents et sérieux, et leurs interventions reposent sur une très bonne connaissance des milieux naturels.