J’ai bien compris la volonté des auteurs de ces amendements. Pour moi – on le sait depuis très longtemps –, cela participe d’un procès d’intention contre les associations de protection de l’environnement, en particulier de la part des chasseurs à l’encontre de la LPO. Ces associations sont accusées de trafiquer leurs données pour essayer de faire protéger un certain nombre d’espèces. Je juge anormal ce procès d’intention, d’autant plus que, dans la procédure en vigueur, les données remontées passent systématiquement par l’examen du Muséum national d’histoire naturelle, qui vérifie et approuve les données. Et, sur le terrain, toutes ces données sont extrêmement importantes pour la conception des différents plans de gestion ainsi que pour le classement ou le déclassement des espèces. Même si ces amendements ne le disent pas aussi clairement, ils sont, à mes yeux, quelque peu dilatoires, et je le regrette. La commission leur est défavorable.