Non, car je pense que les semences en question ne sont stables ni au plan génétique ni au plan biologique. Je suis tout à fait favorable à ce que de nouveaux champs s’ouvrent, je trouve même cela formidable, mais il faut être prudent. Des connaissances sur la génétique des plantes et des semences sont tout de même disponibles. Les échanges entre agriculteurs, dans un écosystème connu, permettent d’expérimenter, de vérifier, de valider et de stabiliser. Je ne pense pas qu’il faille étendre ces échanges au territoire national. N’oublions pas que ces semences peuvent être envoyées par voie postale – cela se produira –, y compris dans les départements d’outre-mer, ce qui peut favoriser l’installation d’espèces invasives et l’amoindrissement de la flore locale. Voilà pourquoi je maintiens mon amendement.