…mais je pense que l’on ne peut pas tenir des positions inconciliables : d’un côté, prétendre favoriser l’équilibre cynégétique, préserver la faune sauvage, créer une agence de la biodiversité, et, de l’autre, présenter des amendements qui n’ont d’autre but que d’affaiblir le pouvoir et l’efficacité de cette agence.
Dois-je rappeler ici ce que nous avons appris et qui nous a été confirmé durant ces derniers mois par des agences internationales indépendantes, à savoir la sixième extinction qui est à l’oeuvre et la destruction systématique de la biodiversité ? La question est de savoir si l’on se contente d’une « loi-vitrine » qui ne servira à rien ou si l’on dote les principes que l’on veut introduire dans le droit public et dans le droit commun des outils nécessaires pour préserver la biodiversité.
Je suis désolé, ce n’est pas à l’Office national de la chasse et de la faune sauvage qu’il revient d’assurer cette police, mais à l’Agence française pour la biodiversité. Ne la dépouillons pas et ne redonnons pas aux chasseurs ce qu’ils veulent reprendre. Ils ne peuvent être juge et partie !