Ce qui me gêne dans cette discussion, dans laquelle nous ne sommes pas loin de trouver un consensus, c’est l’opposition entre économie et écologie. Je l’ai souligné dans l’introduction du rapport que j’ai remis au Premier ministre sur le nouveau plan Écophyto.
Je ne veux pas laisser dire à mon ami et voisin Bertrand Pancher que nous n’avons rien fait dans ce domaine. Nous avons augmenté le budget de 50 %. Nous avons lancé l’agroécologie. Nous amorçons une réforme de fond, qui, demain, à l’initiative du ministère de l’agriculture fera l’objet pendant toute la soirée de débats citoyens. La France est en marche et nous pouvons tous nous en réjouir. On ne peut donc pas dire que nous n’avons rien fait. Au contraire, nous avons révisé l’intuition du Grenelle, nous l’avons densifié et prévu des leviers futurs.