Cet amendement tend à permettre au préfet de subordonner son autorisation de défrichement à l’existence d’un document de gestion dont l’application nécessite de défricher pour un motif de préservation ou de restauration de la nature. Lorsque, par exemple, dans des zones humides telles que le Marais poitevin, dans la région dont je suis élue, des motifs de gestion de la faune ou de la flore conduisent à défricher des peupliers plantés en plein, ce défrichement ne doit pas faire l’objet d’une compensation, car les associations et autres opérateurs qui y procèdent le font pour la bonne cause, dans le but de rétablir des éléments naturels détruits antérieurement par ces plantations.