Il est de notoriété publique que l'autorité judiciaire, notamment le parquet de Paris, mais aussi celui de Bruxelles, a rencontré des difficultés en raison de la relation par la presse d'un certain nombre d'informations capitales pour l'enquête, voire pour la sécurité des otages. Une réflexion est-elle en cours à la Chancellerie pour que la presse soit tenue de garder le secret pendant un certain temps, comme c'est le cas, me semble-t-il, en Grande-Bretagne ? C'est une véritable aspiration de l'autorité judiciaire, qui ne nous a pas caché son irritation face à la fuite d'éléments de l'enquête.