Je souhaiterais clarifier un point, monsieur le garde des Sceaux. Une information est parue dans la presse selon laquelle la Place Beauvau aurait expliqué l'interruption, fin 2013 et en juin 2014, de la surveillance téléphonique dont faisaient l'objet les frères Kouachi par le fait que la CNCIS – dont vous étiez membre, en tant que député – n'avait pas autorisé sa prolongation. Or vous avez publié un communiqué dans lequel vous avez formellement démenti cette information. Pourriez-vous le confirmer devant la commission d'enquête ?