Madame la présidente, monsieur le ministre, madame la ministre, madame la secrétaire d’État, monsieur le rapporteur général, mesdames les rapporteures thématiques, mes chers collègues, en découvrant pour la première fois ce projet de loi, je ne vous cache pas les nombreuses réserves que j’ai pu exprimer à son sujet. J’y ai vu tout d’abord une rédaction motivée par la seule envie de ressouder la majorité socialiste à un an des prochaines élections ; la résurgence, avec quatre ans de retard, de promesses annoncées un jour de janvier au Bourget, puis oubliées ; un texte fourre-tout sans grande cohérence d’ensemble ; de larges pans de la jeunesse oubliée, comme ces jeunes des milieux ruraux ou des classes moyennes, trop souvent délaissés par le Gouvernement.