Personne ne croyait, effectivement, au rapprochement entre ces deux frères ennemis que sont Samir Geagea et le général Michel Aoun. Je rappelle aussi que le général Aoun était opposé aux accords de Taëf. Malgré ce rapprochement, il y a de nouveau un blocage. Vous avez dit qu'il était inéluctable, mais quelle est son origine ? Est-ce toujours le courant de Saad Hariri, qui n'a pas la même influence que son père et qui a même, je crois, des problèmes financiers ?
Il faut accueillir le million et demi de réfugiés syriens, mais il faut aussi scolariser les enfants. Certains subissent une influence sunnite qui pose quelques problèmes dans les établissements scolaires. Un évêque libanais m'a dit la semaine dernière qu'ils traitent les enseignants d'hérétiques.
S'agissant de la francophonie, je rejoins ce qui a été dit. Notre présence est en recul. Il est inquiétant que des étudiants libanais qui auparavant se rendaient en France se tournent désormais vers les Etats-Unis, qui viennent d'ailleurs les chercher au Liban.