Celle-ci doit avoir son mot à dire. Je souhaite donc que les instances européennes puissent rendre beaucoup plus compte de leur action devant les parlementaires nationaux. Et vous devez aussi vous saisir pleinement des instruments de contrôle que l’Europe met à votre disposition. Je salue la constitution, à l’initiative du président Claude Bartolone, qui la présidera, d’une mission d’information sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Le Gouvernement souhaite bien évidemment associer au maximum le Parlement à ces questions et se tient à disposition de l’Assemblée nationale comme du Sénat. Il faut un changement de culture : les affaires européennes sont des affaires intérieures ! Beaucoup de propositions sont aujourd’hui sur la table. Certains suggèrent une nouvelle convention, une commission ou un travail avec des sages. Il faudra sans doute choisir une de ces voies.
D’autres n’ont que le mot de référendum à la bouche. Bien sûr qu’il faut donner la parole au peuple ! Mais soyons clairs, ne trompons pas les Français : un référendum ne peut pas être le moyen de se débarrasser d’un problème. Encore moins un moyen détourné de régler des problèmes de politique interne