Je voudrais évoquer rapidement trois points. Premier élément, l’idéal européen, le projet européen se sont abîmés au cours de ces dernières décennies. Nous le savions mais l’onde de choc du brexit le souligne davantage encore. Deuxième élément sur lequel j’insisterai, c’est qu’il ne faut pas jouer avec l’Europe à des fins de politique intérieure ; il ne faut pas lancer de bombes à fragmentation dont personne ne peut prévoir les effets. Le troisième enseignement constitue à mes yeux une feuille de route : il faut que l’Union européenne se fasse aimer, qu’elle démontre sa valeur ajoutée, qu’elle se fasse entendre et respecter.
Nous devons faire l’Europe par la preuve : c’est, vous le savez, la position du Président de la République depuis le début de son quinquennat.
Que l’Union européenne s’engage pour la croissance, qu’elle s’engage pour la jeunesse, l’emploi et l’investissement ; qu’elle fasse converger la fiscalité des États membres. Sur tous ces sujets, pas à pas, sommet après sommet, François Hollande a plaidé pour une réorientation de l’Europe.