En 2005, le peuple français lui-même n’avait pas hésité à dire non au traité établissant une constitution pour l’Europe. Le mal est profond : on ne le guérira pas à coups d’incantations ni à coups d’intimidations. (Applaudissements sur les bancs du groupe Les Républicains et du groupe de l’Union des démocrates et indépendants.)
À l’occasion de la ratification du traité de Maastricht, plusieurs d’entre nous – dont je fus – pressentaient les failles d’une construction européenne plus mécanique que politique.