C’est sur fond de scepticisme et de démagogie électorale que s’est déroulé le référendum britannique. Je regrette ce vote mais nous devons le méditer parce que ce qui s’est passé au Royaume-Uni aurait pu se passer ailleurs.
L’urgence est à présent de régler le cas britannique : le divorce doit être serein mais il doit être rapide. Les Vingt-Sept doivent faire pression sur les Anglais et se mettre d’accord sur un délai qui ne doit pas aller au-delà de la fin du mois de septembre. En attendant, les membres britanniques du Parlement de Strasbourg ne devraient plus participer aux votes et leurs fonctionnaires à Bruxelles à la prise de décision.