Ni hostilité, ni complaisance ! On ne peut pas avoir quitté la maison commune, n’en plus payer les charges et continuer à bénéficier du toit, des chambres et du couvert. En revanche, on peut négocier un bon accord de voisinage.
Si les Britanniques sont demandeurs – ce que je souhaite –, il faudra, monsieur le Premier ministre, maintenir et approfondir les accords de défense avec la Grande-Bretagne. Mais il n’y a aucune raison de leur laisser le passeport financier européen et la zone euro doit récupérer le clearing de sa monnaie. Dans la foulée, nous devrons tendre la main aux Français installés au Royaume-Uni et à ceux qui pensent devoir être localisés au sein de l’Union européenne.