Ces amendements suivent la même logique que celui de Mme Bourguignon concernant l’engagement des seniors.
Je regrette pour ma part la réponse du ministre : certes, le dispositif n’a pas de caractère obligatoire et n’est assorti d’aucune contrainte budgétaire, mais il est symbolique. Or nous avons suffisamment évoqué les symboles au sein de cette assemblée : ils créent du rêve, une envie de s’engager. Nommer les choses est une façon de promouvoir leur existence. Je déplore donc cette position.
Le minimum serait d’insérer en première lecture une disposition relative à l’information des seniors en matière de volontariat afin de progresser plus tard dans la navette. Ma proposition d’une journée d’appel senior a été relayée par beaucoup de parlementaires. Le principe serait de faire en sorte que tous les Français bénéficient du même niveau d’information lors de leur dernière année d’activité professionnelle avant la retraite. Cette journée ou cette demi-journée, organisée à l’échelle départementale ou communautaire, aurait pour objet de dire aux futurs retraités que la société a besoin d’eux, du lien intergénérationnel, de leur expérience, de leur bonne volonté. Malgré l’engouement des seniors pour l’engagement, on constate que certaines catégories socio-professionnelles peuvent être écartées de ce mouvement. Cette journée de partage et de mixité entre les Français pourrait être l’occasion de leur redonner une nouvelle jeunesse dans leur chemin vers l’intergénérationnel.