Vous disiez tout à l'heure, monsieur le président, que nous avions connu des débats pires. Je me souviens, pour ma part, de très beaux débats à l'Assemblée nationale, sur des sujets tels que la bioéthique, la loi Leonetti, le voile à l'école ou sur des sujets sociétaux. Nous avons su nous tendre la main. Nous avons su discuter ensemble. Nous avons su voter sur certains textes, chacun en conscience. Le clivage ne se faisait pas selon les groupes.
La méthode choisie de ne pas organiser d'états généraux, de rester totalement figé sur ce texte et de n'accepter aucun amendement, comme cela s'est passé en commission des lois, de n'avoir aucune discussion, de ne pas consulter le Comité consultatif national d'éthique, nous conduit évidemment à une confrontation, à un affrontement avec, je dois le dire, des débordements importants. Nous sommes ainsi traités d'homophobes…