mais j’ai néanmoins l’impression qu’il existe une subtile différence entre la proposition de notre collègue et le droit existant. S’agissant tout d’abord de la dénomination, ce n’est pas la même chose d’être un réserviste en attente et d’intégrer une garde nationale avec toute la symbolique que cela emporte.
Par ailleurs, cette proposition permettrait de répondre aux situations de catastrophe naturelle. La région de Provence Alpes Côte d’Azur en a été victime récemment sur ses côtes et on s’est rendu compte combien il était nécessaire de pouvoir réagir immédiatement, ce qui est difficile lorsque les forces sont saturées.
Quant à l’argument selon lequel il existerait déjà de nombreuses réserves, il n’empêche pas de créer une garde nationale qui les regrouperait, sans préjudice des objectifs qui leur sont assignés. Les Français y verraient plus clair. Je suis en effet presque certain que ceux qui suivent nos débats découvrent l’existence de corps spécifiques de réserve, dont ils n’ont jamais entendu parler auparavant. Pour avoir vécu aux États-Unis, je sais au contraire que n’importe quel citoyen américain connaît la réserve nationale. Si votre volonté est d’inciter les civils à s’engager, un seul concept est préférable à une multitude de propositions.