Monsieur Leonetti, vous avez été ministre chargé des affaires européennes en 2011, pendant plusieurs mois, et vous connaissez donc bien ces sujets et la machine européenne. Dès lors, pourquoi dire qu’il n’y aurait qu’un seul sujet sur lequel nous pourrions nous accorder, c’est-à-dire sur le constat, le fait que l’on n’a pas suffisamment écouté les peuples ?
Je pourrais aisément vous renvoyer au précédent quinquennat, et nous pourrions nous mettre d’accord aussi sur ce point : c’est sous la présidence de Nicolas Sarkozy que l’on a décidé d’adopter le traité de Lisbonne, en dépit du référendum et du choix du peuple français en 2005.