En s’appuyant sur l’ensemble de ces mesures, l’État se donne les moyens de faire preuve d’une vigilance égale à l’égard de tous les enfants de France pour garantir leur droit à l’éducation sans jamais sacrifier la liberté de l’enseignement, contrairement à ce que vous avez répété tout au long de nos débats. Ces dispositions renforcent à l’évidence la mobilisation de l’école pour les valeurs de la République et, soyons clairs, participent d’une action de prévention des phénomènes de radicalisation ou de sectarisation, car c’est une nécessité évidente que de protéger nos enfants mineurs de toute dérive propre à entraver leur épanouissement par le savoir et le développement de l’esprit critique.
Mesdames, messieurs les députés, on ne peut en permanence faire référence à l’autorité de l’État et se résigner à une forme d’impuissance de celui-ci dans des domaines aussi importants.