Si vous ne prenez pas conscience du fait qu’un certain nombre de réseaux extrêmement dangereux utilisent des textes visant à garantir nos libertés pour manipuler une partie de la jeunesse de notre pays, notamment des enfants très jeunes, alors vous niez une certaine réalité. La rédaction qui a été retenue en commission est le fruit de l’expérience des services de l’État, ainsi que vient de l’indiquer M. le ministre, qui ne peuvent plus agir du fait de l’utilisation de certains textes par des réseaux organisés. Telle est la réalité dans un certain nombre de territoires aujourd’hui. Et ce phénomène se développe, ces réseaux se multiplient. Oui, les acteurs de terrain, les agents de l’éducation nationale ont demandé que leurs pouvoirs soient renforcés pour pouvoir agir plus efficacement. Il ne serait pas responsable de le leur refuser car, je le répète, c’est une manière comme une autre de lutter contre un certain nombre de réseaux de radicalisation qui sont en train d’infiltrer nos territoires.