Merci, monsieur le président. En matière de radicalisation, la législation actuelle permet déjà à l’administration d’assurer la protection des enfants. Je vous renvoie au guide interministériel de prévention de la radicalisation auquel vous faites souvent référence. Le cadre de l’instruction en famille ne permet pas de regrouper les enfants pour recevoir une instruction, or en cas de radicalisation, un regroupement a bien souvent lieu. Il s’agit donc d’écoles de fait non déclarées et illégales dont les mineurs sont susceptibles de faire l’objet de mesures de protection et les adultes de poursuites pénales. Il est donc possible actuellement, avec la législation telle qu’elle est, de lutter contre les risques de radicalisation.