Intervention de Jean-Noël Carpentier

Séance en hémicycle du 30 juin 2016 à 9h30
Accord avec le brésil sur les transports routiers internationaux - accord avec le brésil pour un régime spécial transfrontalier concernant des produits de subsistance entre les localités de saint-georges de l'oyapock et oiapoque — Discussion générale commune

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Carpentier :

La Guyane française et l’État brésilien de l’Amapa ne sont actuellement reliés par aucune voie terrestre. Un accord entre le Brésil et la France, signé en 2005, a permis la construction d’un pont routier reliant les deux pays. Sa construction s’est achevée en 2012. Depuis, le pont n’est toujours pas ouvert à la circulation, en raison notamment de craintes quant à la maîtrise des flux migratoires. Le débat a bien avancé, et il faut maintenant mettre un terme à cette situation ridicule en adoptant ces deux accords, signés entre les deux États en 2014. Sur le terrain, les parties y sont prêtes.

Le premier accord fixe les conditions d’entrée et de circulation des professionnels du transport sur le territoire des deux États. Il ne concerne que les professionnels du transport de personnes et de marchandises, la circulation des particuliers restant soumise à des règles différentes. L’ouverture de ce pont aux transports routiers devrait permettre d’intensifier les échanges de marchandises entre la Guyane et le Brésil, même si cette progression risque de ne pas être exponentielle puisque le régime des normes n’est pas identique de part et d’autre de la frontière. C’est aux entreprises brésiliennes de s’adapter et à nous de faire respecter nos normes.

Le deuxième accord concerne les biens de subsistance. Signé entre la France et le Brésil en 2014, il vient parachever le dispositif du régime spécial de circulation transfrontalière que je viens d’évoquer. Cet accord est indispensable à la vie quotidienne des Guyanais et des Brésiliens qui habitent à la frontière. Il facilitera les échanges de produits de première nécessité et l’existence de tous les jours : lorsqu’on est frontalier, on a des activités, des amis et parfois de la famille sur les deux rives ; il faut donc faciliter à tout prix ces échanges.

Le groupe radical, républicain, démocrate et progressiste émet donc un avis positif sur ces deux accords, que nous voterons.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion