"Après la deuxième phrase de l'article L. 121‑5 du code de l'éducation, est insérée une phrase ainsi rédigée :
« Conformément au principe constitutionnel de laïcité de l'enseignement public mentionné à l'article L. 141‑1, nul élève ne peut être exempté d'une ou de plusieurs activités d'éducation physique et sportive pour des raisons religieuses. »
D'après ce qu'on lit sur le site "nos députés", cet amendement 22 est repoussé sans plus de discussion, comme s'il était légitime pour un croyant de ne pas aller en cours de sport pour raison religieuse...
Est-ce un pas de plus vers le communautarisme religieux lamentable que nous vivons, et un pas de plus vers l'abandon de la laïcité ?
A moins que la non adoption de cet amendement vient du fait que la laïcité "en général" interdit toute forme d'absence en cours de sport pour motif religieux, et qu'il était donc inutile de répéter cet interdit par un amendement supplémentaire, d'autant plus que toute restriction en ce qui concerne la pratique du culte doit être édictée dans la loi de 1905, et non pas dans la loi "égalité et citoyenneté".
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Le 06/07/2016 à 11:34, laïc a dit :
L'amendement 22, le voici :
"Après la deuxième phrase de l'article L. 121‑5 du code de l'éducation, est insérée une phrase ainsi rédigée :
« Conformément au principe constitutionnel de laïcité de l'enseignement public mentionné à l'article L. 141‑1, nul élève ne peut être exempté d'une ou de plusieurs activités d'éducation physique et sportive pour des raisons religieuses. »
D'après ce qu'on lit sur le site "nos députés", cet amendement 22 est repoussé sans plus de discussion, comme s'il était légitime pour un croyant de ne pas aller en cours de sport pour raison religieuse...
Est-ce un pas de plus vers le communautarisme religieux lamentable que nous vivons, et un pas de plus vers l'abandon de la laïcité ?
A moins que la non adoption de cet amendement vient du fait que la laïcité "en général" interdit toute forme d'absence en cours de sport pour motif religieux, et qu'il était donc inutile de répéter cet interdit par un amendement supplémentaire, d'autant plus que toute restriction en ce qui concerne la pratique du culte doit être édictée dans la loi de 1905, et non pas dans la loi "égalité et citoyenneté".
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