L’un des arguments souvent invoqués, hier soir et ce matin encore, est qu’il faut éviter que des élèves ne soient pris en otage dans des établissements à la dérive. Chacun en convient.
Puisque vous arguez des risques de radicalisation, l’un des moyens de les éviter est de donner aux inspecteurs la possibilité de contrôler l’approche éducative de l’ensemble du corps enseignant. Pour ce faire, ils doivent pouvoir échanger avec l’équipe enseignante. Aussi proposons-nous, avec cet amendement, d’obliger les établissements à mettre un traducteur à la disposition des inspecteurs au cas où les enseignants ne s’expriment pas en langue française.
Le 06/07/2016 à 12:01, laïc a dit :
"Pour ce faire, ils doivent pouvoir échanger avec l’équipe enseignante"
Si l'équipe enseignante est favorable à la radicalisation, ce n'est pas le fait de dialoguer avec elle qui changera quelque chose. Il sera facile pour l'équipe enseignante de présenter une façade acceptable de son enseignement, et de faire tout autre chose quand les inspecteurs seront partis.
Le dialogue ne sert à rien dans ces conditions, il ne fera que solliciter la dissimulation et le mensonge. Ce qu'il faut, c'est interdire d'emblée et sans discussion tout enseignement dont le contenu est anti-républicain, et dont on sait qu'il ne pourra jamais devenir républicain, quoi que l'on fasse en ce sens.
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