Je l’ai dit, ce texte est insupportable d’idéologie du début à la fin. Il atteint son acmé dans cet article 14 decies.
Nous pourrions revenir sur la méthode : le recours intolérable aux ordonnances pour ce sujet ; le délai imparti de six mois, dont le propos est bien de raviver les blessures qui existent entre les deux patries ; l’intrusion d’un article qui change la philosophie du rapport entre les parents et les écoles dans un texte qui n’est rien d’autre que la voiture-balai du gauchisme ; les provocations d’un ministère de l’éducation nationale incapable de satisfaire aux exigences populaires mais qui vient encore s’immiscer dans la vie des familles.
Monsieur le ministre, je veux vous répéter que les enfants ne sont la propriété ni d’un régime, ni d’un ministère, ni d’une philosophie. Ils sont sous l’entière responsabilité de leurs parents, qui délèguent éventuellement à l’État, par le ministère de l’éducation nationale, le soin de leur fournir une instruction, et une instruction seule. À de nombreuses reprises sous cette législature, la majorité socialiste et le Gouvernement ont effrayé les parents par leurs visées idéologiques. Cet article constitue une nouvelle provocation ; il prouve décidément que le bien commun ne vous intéresse pas.