Je ne veux pas allonger nos débats, mais je tiens à faire remarquer que l’amendement no 899 rectifié a une double dimension. Il ne se limite pas, madame la rapporteure, monsieur le ministre, à l’obligation du vote, et c’est le dénaturer que de le limiter à cela.
Il est bien évident qu’il y a une question politique de fond. Il faut redonner le goût du vote, et c’est pourquoi nous voulons conjuguer l’obligation du vote à la reconnaissance du vote blanc. Aujourd’hui, les abstentionnistes ne se déplacent pas dans les bureaux de vote, parce qu’ils savent que leur vote ne sera pas pris en compte. Avec la reconnaissance du vote blanc, ils auront la possibilité d’exprimer un mécontentement politique.