Il est normal que cette question se soit invitée dans un texte qui porte notamment sur la jeunesse et son engagement. Je remercie le rapporteur d’avoir repris les arguments que j’ai développés en commission : les études montrent, en effet, qu’à l’âge de 16 ans le jeune est à un moment de sa vie où il est plus simple de se poser des questions et de voter qu’à 18 ans, quand il est pris par d’autres obligations.
Certes, nous ne sommes pas très nombreux dans l’hémicycle aujourd’hui, mais cela n’interdit pas à ceux qui sont présents de débattre. Du reste, il ne s’agit pas de prendre des décisions qui affecteraient le pays. En ce qui me concerne, il s’agit de poser la question de l’évolution du corps électoral français, au sein duquel les jeunes ne sont pas suffisamment représentés. C’est important.