Comme vous l’avez souligné avec raison, monsieur le député, la terrible catastrophe de Furiani est aujourd’hui reconnue comme un drame national. En tant ministre des sports, j’ai été très sensible au travail du secrétaire d’État Thierry Braillard, qui a trouvé un accord pour consacrer la semaine du 5 mai, dans les établissements scolaires, à la promotion des valeurs du sport, qui sont parfois menacées.
Un prix annuel sera dédié à la promotion des valeurs éthiques et citoyennes du sport. Aucun match professionnel ou amateur ne sera joué au niveau national si le 5 mai tombe un samedi. Le Gouvernement, en la personne de Thierry Braillard – que je salue –, a en outre dévoilé, le 10 mars dernier, une plaque commémorative dans le hall du ministère des sports, avenue de France.
Le travail commémoratif a donc été entamé ; il a même été confirmé. Je crois que votre proposition ne relève pas du domaine de la loi. Faisons vivre, simplement, cette mémoire. En la matière, la loi n’est pas toujours le support adapté. Je crois que c’est la conviction des uns et des autres qui répondra à votre préoccupation.
J’appelle donc au rejet de l’amendement.