Je crois qu'il faut repréciser certains points. En 2011, la part de la dette émise à partir de souches anciennes représentait 40,5 % du volume total d'émissions, contre 26 % en 2014 et 33,9 % en 2015. Entre ces deux dernières années, il faut donc constater une petite augmentation, mais sans qu'elle aille jusqu'à faire dépasser le niveau de 2011. Il en va cependant différemment, j'en conviens, si l'on prend comme point de repère les primes d'émission.
La Banque centrale européenne (BCE) conduit une politique de rachat de titres de la dette qui assèche la liquidité du marché secondaire. C'est un autre facteur à prendre en compte et qu'il ne faut pas minimiser.