Nous entendons bien ce que dit la Cour des comptes au sujet de la nécessité d'assainir les finances publiques dans la durée, y compris quand la conjoncture s'améliore, et il est particulièrement intéressant de le souligner dans la période post-« Brexit » que nous traversons, où les critiques relatives à la gestion des finances publiques se multiplient. Avant-hier, le ministre des finances nous a expliqué que le fait que le Royaume-Uni sorte de l'Union européenne n'aurait pas de conséquences budgétaires. Le Premier président peut-il nous préciser quel est l'ordre de grandeur retenu par la Cour pour les conséquences budgétaires du « Brexit » ?
Par ailleurs, je m'étonne du fait que le montant des économies à réaliser reste fixé à 50 milliards d'euros, alors même que des dépenses supplémentaires ont été annoncées par le Gouvernement. Soit les mesures de régulation suffisent à répondre aux dépenses nouvelles, soit elles n'y suffisent pas. Dans la seconde hypothèse, quel montant d'économies à effectuer devrait-on retenir pour rester sur la trajectoire des objectifs retenus ?
Enfin, monsieur le Premier président, vous avez évoqué à plusieurs reprises les efforts nécessaires pour respecter la trajectoire 2014-2019, en les exprimant à chaque fois sous forme de pourcentages. Pouvez-vous nous préciser quel est le montant d'économies à réaliser d'ici à 2019 en valeur absolue ?