Puisque nous sommes en plein Euro de football, permettez-moi de vous dire qu'il faut prendre les matchs les uns après les autres. Le match, aujourd'hui, c'est la discussion en commission des affaires sociales.
Je regrette d'entendre des propos laissant entendre que nous ne travaillons pas, dans l'attente de l'application de l'article 49, alinéa 3. Peut-être que, politiquement, l'opposition y a intérêt. Nous discutons aujourd'hui en commission. Je trouve inacceptable que l'on essaie de brouiller le message en parlant de méthode. La commission va travailler le temps qu'il faudra, et je suis prête à présider jusqu'à demain soir s'il le faut !
En première lecture, lorsque le recours à l'article 49, alinéa 3, a été annoncé, toutes les modifications que la Commission avait apportées au texte ont été maintenues. Notre travail d'aujourd'hui est donc essentiel. Tout ce que nous pourrons modifier ou ajouter restera acquis si l'article 49, alinéa 3, est utilisé.
Ne faites pas croire que le travail de la Commission est inutile et que seul compte le cirque que certains vont faire mardi prochain dans l'hémicycle. Je regrette qu'il n'y ait pas, ce matin, davantage de députés, notamment de l'opposition, mais je sais qu'ils seront tous là pour provoquer des incidents de séance le 5 juillet.