Cet amendement, qui reprend une disposition proposée lors du débat en commission spéciale, tend à inscrire dans la loi le principe de la signature par les universités des contrats de ville. C’est une première historique. Le Gouvernement veut que le monde universitaire soit partenaire de ce dispositif. Cela permettra d’accompagner la dynamique actuelle, qui voit de plus en plus d’établissements universitaires s’impliquer, et de façon croissante, dans les quartiers auprès de nos jeunes, ce dont je suis particulièrement heureux.
Trois objectifs sont visés par la signature de ces contrats : l’accompagnement des élèves des établissements scolaires des quartiers vers l’université dans le cadre du dispositif « parcours d’excellence » qu’a en charge Mme la ministre de l’éducation nationale, dispositif qui sera d’ailleurs renforcé dès la rentrée prochaine ; la mise à disposition des conseils citoyens de compétences d’étudiants qui leur permettront d’être accompagnés dans leur démarche de démocratie participative ; enfin l’accompagnement de jeunes diplômés issus des quartiers vers l’emploi. On sait qu’un nom ou une adresse constituent parfois un frein pour accéder à l’emploi, même pour des jeunes très diplômés. Être accompagné par un étudiant à la sortie du système universitaire peut de ce point de vue s’avérer particulièrement utile. C’est aussi une forme de contrepartie de tout ce que l’État a donné à ces étudiants que d’aider ainsi les quartiers les plus en difficulté. C’est donc un amendement très progressiste.