Permettez-moi de dire, en tant que représentant de la nation, que la véritable hypocrisie consisterait à ne pas pouvoir aborder tous les sujets. Que cela plaise ou non, quels que soient les mots, parfois excessifs, qui ont pu être prononcés ici ou là, je pense que nous devrons avoir ce débat. Je veux bien concéder que le présent texte n’est pas le bon véhicule législatif, et que ce n’est peut-être pas le bon moment pour tenir ce débat. Mais je suis extrêmement sensible aux propos de Marie-George Buffet et au fait que de nombreux collègues, parmi lesquels André Chassaigne, ont cosigné ces amendements.
Au final, je prends en compte ce qui a été dit par les uns et les autres et je retire ces amendements. Je les redéposerai, si possible, sur un autre texte, peut-être celui relatif à la justice du XXIe siècle, qui sera probablement, du moins je l’espère, plus adapté. Je crois en effet qu’il nous faudra tenir le débat sur les libertés publiques et les droits des citoyens – car c’est de cela aussi qu’il s’agit.