L’avis est extrêmement favorable puisque, ayant eu la chance de travailler avec Luc Belot, rapporteur du projet de loi pour une République numérique, je confirme que c’est un sujet vraiment très important et que nous avons déjà fait passer alors dans la loi des mesures allant dans le sens que vous souhaitez, ma chère collègue.
Plus encore, c’est un enjeu de démocratie informatique parce que le libre accès aux données de répartition des élèves dans l’éducation nationale permettra d’objectiver ce qu’il en est par rapport à ce que certains parents se disent et qui les déterminent à placer leur enfant dans telle école plutôt que dans telle autre, quelquefois avec raison, mais quelquefois non. Si le choix est fondé sur la rationalité, il sera alors possible de le corriger. C’est vraiment un enjeu de citoyenneté, illustré par la polémique, ces dernières années, autour de l’algorithme APB gérant le passage vers le supérieur. Ceux dont les enfants sont encore jeunes ne le connaissent pas, mais les autres savent que ce système existe et se demandent, en l’état des informations dont ils peuvent disposer actuellement, ce qui peut décider de telle ou telle orientation. L’open data est là pour répondre à leurs interrogations.