Je comprends l’esprit de ces propositions et je crois savoir que les entreprises travaillent à lutter contre les discriminations – compte tenu de l’arsenal législatif existant, les chargés de recrutement courent le risque d’être condamnés si jamais ils se livrent à des pratiques discriminatoires.
Je me demande néanmoins en quoi pourrait consister une « formation à la non-discrimination ». En pratique, les directeurs des ressources humaines des entreprises de plus de cinquante salariés n’ont qu’à se référer à ce qui est considéré comme discriminatoire, notamment dans les textes de loi : ils savent très bien ce qu’ils ont le droit de faire et ce qu’ils n’ont pas le droit de faire.