En effet, en comptabilité budgétaire, madame la rapporteure générale, nous sommes obligés de retraiter un certain nombre de dépenses, je pense notamment au programme d’investissements d’avenir – le PIA – et à l’apport de fonds propres au Mécanisme européen de stabilité. Ces deux postes avaient gonflé le déficit de 2014 ; pour comparer ce qui est comparable, il convient donc de les retirer du solde de 2015. Par conséquent, si la baisse de 15 milliards d’euros semble flatteuse par rapport aux chiffres de 2014, elle est tout à fait factice, pardonnez-moi de le dire.
D’ailleurs, monsieur le secrétaire d’État, nous allons vous écrire, avec la rapporteure générale, pour vous proposer une méthode de comptabilisation budgétaire. Car il est vrai que, en comptabilité nationale, nous sommes d’accord.