Dans un instant, madame la présidente.
S’agissant du risque de dérapage des comptes, le pire est à venir. Monsieur le secrétaire d’État, vous laisserez à la prochaine majorité ce délicat héritage. Un signe démontre d’ailleurs la gêne qui agite le sommet de l’État : à ce jour, le détail des revues de dépenses pour l’ultime projet de loi de finances de ce quinquennat n’est toujours pas paru.
Bref, si le réalisme consiste à admettre que le président Hollande a sorti son chéquier, il nous revient de constater que nos comptes demeurent toujours aussi fragiles.