Nous l’assumerons pour atteindre un déficit public de 2,7 % en 2017. Dans ce cadre budgétaire global, nous conservons la liberté de faire nos choix et d’accroître la dépense si cela nous paraît utile, voire nécessaire, pour le pays. Et qui prétendra qu’il n’est pas utile de dégager des moyens pour la sécurité, la justice, l’emploi et l’éducation ?
Ce dernier débat de la législature a donc un réel intérêt : il permet de mettre face à face les projets des uns et des autres. À l’issue de ce débat, les Français sauront, de manière claire et sans aucun doute possible, qui veut augmenter le déficit et qui veut le réduire.