Madame la présidente, monsieur le secrétaire d’État, monsieur le président de la commission, madame la rapporteure générale, mes chers collègues, nous voilà donc réunis pour ce quatrième et dernier débat d’orientation des finances publiques de la législature.
Je commencerai par évoquer les propos, en forme d’aveu rétrospectif, tenus l’autre jour par Éric Woerth en commission, qui m’ont un peu stupéfié : quand il affirme que débattre de l’orientation des finances publiques à la veille de l’élection présidentielle n’a aucun sens, même si je n’étais pas député en juin 2011, cela me semble illustrer l’état d’esprit de la droite en 2011, à la veille de l’élection présidentielle, et surtout constituer une grave erreur. En réalité, le débat qui nous anime aujourd’hui a du sens ; c’est un débat important, que nous devons aborder par des questions simples.
Tout d’abord, d’où venons-nous ? Je sais que la droite de cet hémicycle n’aime pas que nous nous posions cette question mais je vous rappelle, mes chers collègues, que vous avez un passé, et par conséquent un passif.