Madame la présidente, monsieur le secrétaire d’État, monsieur le président de la commission, madame la rapporteure générale, chers collègues, un débat d’orientation des finances publiques, à l’approche d’une année électorale, est évidemment un exercice particulier, délicat. Le Gouvernement a l’obligation de prévoir mais aussi, assez traditionnellement, la tentation de ruser. Mais, si ce rendez-vous n’est plus l’occasion de démontrer un certain sens de l’État, autant le supprimer du calendrier de nos débats.
Cet exercice exige du sérieux ; nous vous en faisons bien volontiers crédit, monsieur le secrétaire d’État.