Intervention de Arlette Grosskost

Séance en hémicycle du 7 juillet 2016 à 9h30
Débat d'orientation des finances publiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArlette Grosskost :

La question de la dette a pourtant son importance en raison de nombreux problèmes, dont le moindre n’est pas la transparence. Certes, les taux sont bas et la politique de la BCE pour contrer l’inflation ne changera pas la donne dans l’avenir proche. Pour autant, il est totalement déraisonnable de s’endetter davantage pour promettre toujours plus. A-t-on songé aux marges de manoeuvre contracycliques des politiques budgétaires et monétaires, qui permettraient de faire face aux effets négatifs du Brexit ?

Certes, ce scénario dégradé n’est pas certain, mais il n’en demeure pas moins que l’émergence d’un risque systémique existe, ce qui crée l’obligation de revoir la croissance à la baisse et donc de minimiser la contribution au désendettement.

Nul n’ignore que le léger regain de l’activité ces deux dernières années est essentiellement dû à des phénomènes exogènes. Dans ce contexte favorable, la France, contrairement à ses voisins, n’a pas engagé les réformes structurelles d’envergure qu’il aurait fallu.

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