Intervention de Arlette Grosskost

Séance en hémicycle du 7 juillet 2016 à 9h30
Débat d'orientation des finances publiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArlette Grosskost :

Quand bien même tous ces clignotants sont à l’orange, vous annoncez – sans complexe – le dérapage des dépenses publiques pour traduire l’ensemble des nouveaux choix politiques du Président de la République, qui sont autant de cadeaux pré-électoraux.

L’impact des mesures nouvelles annoncées par ce dernier s’élèverait à pas moins de quelque 6,5 milliards d’euros de dépenses supplémentaires. Vous avez pourtant affirmé dans votre programme de stabilité, adressé à Bruxelles il y a deux mois, la volonté implicite de contenir les dépenses. De surcroît, vous annonciez la main sur le coeur que toutes les dépenses nouvelles devaient être compensées par autant d’économies. De la parole aux actes, il y a de la marge.

Ainsi, la masse salariale de l’État devrait augmenter de 1 %, une première depuis 2009. Premier constat : l’augmentation de cette masse n’est pas détaillée. II s’agit certainement du recrutement de nouveaux fonctionnaires, qui aura des conséquences pendant les quarante années à venir.

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