J’allais le dire, monsieur de Courson ! Et cela alors que le Gouvernement parie encore officiellement sur un taux de croissance de 1,5 % en 2017.
Le Gouvernement ne se laisse par ailleurs aucune marge de manoeuvre pour les événements extérieurs qui pourraient avoir des conséquences sur la croissance, tel que le Brexit. Il renonce par ailleurs à son plan de 50 milliards d’euros sur trois ans.
Le Gouvernement aurait dû s’inspirer des propositions faites par les candidats à l’investiture suprême pour 2017 pour trouver comment réduire le déficit et baisser les dépenses, en d’autres termes redresser nos finances publiques pour retrouver notre souveraineté et mettre fin au matraquage fiscal. Car la France, qui fait figure d’exception en Europe pour le niveau de l’impôt, doit s’inscrire à nouveau dans une convergence fiscale européenne.
Il faut d’abord définir une politique pour pouvoir établir une prévision. Or la prévision est aujourd’hui aléatoire car la politique budgétaire est électoraliste.
En conclusion, je m’interroge. Vous avez parlé dans votre intervention, monsieur le secrétaire d’État, du bilan de vos prédécesseurs. Quel sera celui que vous laisserez prochainement à vos successeurs ? « Mais à part ça, Madame la Marquise, tout va très bien, tout va très bien. »