Intervention de André Chassaigne

Réunion du 6 juillet 2016 à 9h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

La semaine dernière, le Premier ministre a très clairement annoncé que la France ne voulait plus s'inscrire dans ces négociations sur le traité de libre-échange transatlantique, que nous allions nous désengager et que l'Europe ne devait pas aller plus loin. Qu'en est-il ? Les négociations sont-elles complètement arrêtées ? Ou ne s'agit-il que d'un effet d'annonce non suivi d'actes concrets ? Subissez-vous des pressions, par exemple sous la forme de menaces de mesures de rétorsion à l'encontre des productions françaises spécifiques ? Par le passé, certains fromages, certains vins ont pu en être victimes.

Vous vous en doutez, les relations avec Cuba me tiennent également à coeur. Or vous vous êtes fort impliqué, Monsieur le secrétaire d'État, pour développer les relations entre nos deux pays, notamment à la suite de l'accord signé avec le Club de Paris, le 12 décembre dernier. La totalité des intérêts de retard sont annulés mais Cuba doit rembourser intégralement un arriéré de 2,6 milliards de dollars. Parallèlement, la France s'est engagée à convertir 230 millions de dollars de dette pour accompagner des projets de développement à titre d'« effort bilatéral additionnel ». Qu'en est-il de ces investissements ? Et ce montant est-il uniquement dédié à de grands projets de modernisation que je qualifierais de lourds, ou bien peut-il servir à accompagner nos échanges commerciaux avec Cuba ? C'est l'Agence française de développement (AFD) qui doit gérer cela. Le Président de la République, lors de son voyage à Cuba, avait annoncé l'ouverture d'un bureau à La Havane. Où en sommes-nous ?

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